Le street art est devenu une nouvelle forme d’art contemporain. Dans la rue avec le lyonnais Don Mateo, en galerie avec le lillois Mister P, dans le métro parisien avec Sean Hart ou en mode éphémère à Marseille, le street-art a désormais pignon sur rue.
À LYON, LES PORTRAITS DE DON MATEO
Quand l’art s’installe dans la rue. A Lyon, Don Mateo pose ses portraits sur les murs et cherche plutôt la lumière que le côté obscur. Il vit sa première expérience de graff à 12 ans… en tagguant la voiture de son professeur principal au collège. Installé depuis 5 ans à Lyon, cette ville l’inspire par son architecture et son histoire. Son leitmotiv : « Agir comme antidépresseur urbain”
Anamorphose de Don Mateo via Spray and Snaps #lyon #urbanart #streetart #donmateo pic.twitter.com/A3dkZjwTWf
— Wonder Brunette (@WonderBrunette) 13 Juillet 2015
DANS LE NORD : MISTER P ET LE GÉNÉRAL DE GAULLE
Le Nord n’est pas qu’une terre de mineur, c’est aussi une terre de graffeurs. Thomas, alias Mister P, est un artiste qui compte de plus en plus dans le paysage de l’art contemporain. Son personnage fétiche : le Général de Gaulle, figure emblématique du Nord de la France. Il parcourt la France et l’Europe pour présenter ses oeuvres. Selon lui, Roubaix est la ville qui a la plus belle ouverture d’esprit sur le street art.
Chez Méo à #Lille tu peux partager un café avec le général de Gaulle (celui de Mister P). pic.twitter.com/NNX6mgODlu
— Catherine Painset (@KatVDNLille) 29 Novembre 2014
À PARIS : LES COUPS DE POINGS DE SEAN HART
A Paris, les slogans de Sean Art ne passent inaperçus. Poète et photographe, ce street artiste interpelle le public en exposant dans le métro parisien des punchlines à base d’apostrophes et d’oxymores comme “L’argent est pauvre” ou “La sécurité est un danger”. Des coups de poings politiques et philosophiques qui inspirent souvent un silence éloquent.
Sean Hart détourne les #affiches pub du #métro pour y faire passer des #messages de réflexion http://t.co/k7JY5j3tYu pic.twitter.com/mi1zhFGR7a
— Delphine de Diesbach (@DdeDiesbach) 16 Juillet 2015
À MARSEILLE, DES GRAFFS ÉPHÉMÈRES
Il est désormais possible de réaliser des graff propres, des graff éphémères qui ne salissent pas les murs.“Water Light Graffiti” est le projet d’Antonin Fourneau, un marseillais qui est passé par l’Ecole Supérieure d’art d’Aix en Provence avec laquelle il parcourt le monde. Le principe est simple : peindre sur un mur de leds qui s’éclairent au contact de l’eau.
Water Light Graffiti by Antonin Fourneau, created in the Digitalarti Artlab http://t.co/lxsVUf4z
— Life_4you (@Life_4you) 23 Août 2012
Plus d'infos :
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